Sting & Shaggy: The 44/876 Tour

Jun
30
2018
Esch/Alzette, LU
Open Air Belval
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Sting et Shaggy, un duo parfait aux accents reggae...

La star anglaise et son nouvel acolyte jamaïcain ont réussi à mêler rock, reggae et ballades sur la scène open air de Belval samedi soir.

Une configuration inédite pour un concert géant, avec 9,500 spectateurs annoncés. Sting et Shaggy se sont produits en plein air samedi soir à Belval. Pour l'occasion, la scène, flanquée d'un écran géant, a été montée, dans les jours précédant le show, en face de la Rockhal, adossée aux hauts-fourneaux et à côté du hall des soufflantes. Le public lui faisait face dans un espace clos entouré de palissades, avec des spectateurs jusqu'à une tribune juste devant l'entrée de la Rockhal.

Bref, une superbe installation au cœur du patrimoine industriel de Belval pour mettre en valeur le patrimoine musical que représente Sting. Le fringant sexagénaire (il va sur ses 67 ans, qu'il fêtera en octobre) a revisité sa carrière, ses plus grands tubes, épaulé par sa dernière rencontre artistique, Shaggy. Celui-ci a fait plus qu'assister brillamment Sting, les deux artistes faisant vraiment chansons communes. L'Anglais et le Jamaïcain ont d'ailleurs relevé avec brio un pari plutôt improbable: mêler sur une même scène du rock et du reggae, le tout agrémenté par quelques-unes des ballades qui ont fait la légende de Sting.

Tout aux long du show, on est passés sans transition ou presque d'un style à l'autre, pour la rencontre de deux univers. Les classiques de Sting, époque Police ou solo, ont alterné avec les titres de Shaggy. Le mélange des genres a été particulièrement réussi sur «Message in a bottle», la bouteille étant visiblement bien arrivée à Kingston. Quant à la «Sexy Lady» de Shaggy, on a vite appris qu'elle s'appelait bien «Roxanne». Et que, comme les deux artistes qui se sont partagé la scène, elle n'a pas pris une ride et conserve tout son charisme.

De quoi enflammer encore plus un public déjà bien chaud, et pas seulement à cause de la météo. D'autant qu'après le medley «Sexy Lady/Roxanne», on est passés au fameux «it wasn’t me» qui a fait la renommée de Shaggy puis à «Every breath you take» en plus rythmé que l'original. De quoi parfaire le mélange rock/reggae/ballades qui semblait si improbable mais que Sting et Shaggy, bien épaulés par leur bande de musiciens, ont orchestré sans fausse note.

(c) L'Essential by Jérôme Wiss

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