57th & 9th

Jul
31
2017
Colmar, FR
Foire aux Vins de Colmar
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Sting, du bonheur à l’état pur...

L’attente a été longue, très longue - près de trente ans – mais les 10 000 fans de Sting présents au premier concert de l’ex-chanteur de Police à la Foire aux vins de Colmar ont été très largement récompensés hier soir.

Toutes les conditions étaient réunies pour en faire un concert mémorable : cela fait plusieurs décennies que le public de la Foire aux vins de Colmar attendait de tendre ses bras à Sting, icône de la pop-rock britannique. Hier soir, ce moment tant désiré est enfin arrivé.

Il s’agissait de la dernière date française de la tournée « 57th & 9th », du nom d’un douzième album solo très rock, direct et spontané, enregistré en 2016 en quelques semaines dans un studio new-yorkais et organisé autour d’un sobre trio guitare-basse-batterie.

Un retour aux fondamentaux, donc, après le très jazzy « The last ship ».

Après une première partie de six titres guitare-voix assurée par Joe Sumner, le propre fils du chanteur britannique, Sting est apparu en jean et tee-shirt noir près du corps pour débuter avec un titre de son ex-groupe The Police, « Synchronicity II ».

Très vite, on a senti que le public de The Police était massivement présent dans la salle, ceux qui avaient vécu leurs premiers émois sur les notes de « Spirits in the Material World », « Message in a Bottle », « Walking on the Moon », « So Lonely », « Roxanne » ou « Every Breath You Take ».

Une soirée magique, sertie de diamants purs, pendant laquelle les spectateurs étaient visiblement éblouis de vibrer de concert avec le bassiste et chanteur qui a bercé et avivé tant de moments clefs de leur vie.

Sur le titre du Sting en solo « Englishman in New York », la foule de la coquille se retrouve sous le feu des projecteurs pour chanter avec lui qui, toujours gentleman – il n’est pas Lord pour rien ! – s’efface pour offrir l’espace sonore à son public.

Accompagné d’un accordéoniste, des guitaristes Dominic et Rufus Miller, d’une basse et de deux choristes, dont son fils Joe, l’homme qui a écrit parmi les plus belles pages du rock mondial, a enchaîné les tubes, produisant les premiers grands moments d’émotion avec « Mad about you », puis la magnifique ballade « Shape of my heart ».

Lorsque son fils le rejoint au micro pour chanter avec lui sur ce titre culte, le public chavire devant tant de tendre complicité.

Souriant et détendu, toujours aussi classe, Sting dégage une intense humanité.

Petit moment de flottement lorsque Joe Sumner chante les premières notes du titre de David Bowie, « Ashes to Ashes »… où est passé Sting ? Tout va bien, le voici qui revient pour un passage de témoin.

La musique de Sting a ce don de rendre certains moments éternels.

(c)  DNA

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